Freud et la question de la synthèse

Pour la question de savoir de quelle science la psychanalyse est le nom [1], les réponses négatives sont les plus simples.

Pour en donner deux exemples : la psychanalyse n’est pas le nom d’une science qui insiste sur la pureté du travail scientifique non mélangée la politique, comme l’envisageait Ernest Jones dans son ouverture du congrès de Lucerne en 1934 [2] ; la psychanalyse n’est pas non plus le nom d’une science qui sépare le cœur de la chose de l’enveloppe de son langage théorique, — ce que Michael Schröter croit encore pouvoir exiger de la discipline freudienne en 2023 [3].

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Il est plus difficile de chercher une réponse positive à la question de savoir de quelle science la psychanalyse est le nom en commençant par se tourner vers le fondateur de la psychanalyse lui-même. Car enfin, dès le début, Freud n’échappe pas au problème de la Weltanschauung [4].

Incapable de former une Weltanschauung (propre), la psychanalyse doit, selon Freud, adopter celle de la science ; en même temps, la Weltanschauung scientifique, poursuit Freud, n’en est pas une au sens strict du terme : bien que l’unité de l’explication du monde soi également admise par la Weltanschauung scientifique, c’est seulement comme un programme dont l’accomplissement est reporté vers l’avenir [5].

Freud a donc bonne raison de ne pas éviter le problème de la Weltanschauung : la science de Freud est une Weltanschauung qui n’est pas (encore) une ; la psychanalyse de Freud est donc une science qui, d’un pied, essaie d’éviter d’aller vers la Weltanschauung, alors que, de l’autre pied, elle est (déjà) dans la Weltanschauung. La psychanalyse de Freud n’est donc une science (que) comme Weltanschauung en suspens. Si nous voyons pointer ici un avertissement de Freud, celui-ci ne fait que pointer dans la direction d’un dégât qui a déjà eu lieu : la science, à laquelle Freud rattache la psychanalyse, et la Weltanschauung, dont il tente de délimiter la psychanalyse, vont de pair. Il ne reste donc à Freud qu’une formation de compromis : entre admission et ajournement de l’unité de l’explication du monde, la Weltanschauung scientifique de la psychanalyse n’est rien d’autre qu’un symptôme.

Nous revenons donc les mains vides. Nous aurions bien aimé prendre les caractères négatifs qui, selon Freud, caractérisent la Weltanschauung scientifique — y compris la psychanalyse — (la limitation à ce qui est actuellement connaissable et le refus net de certains éléments qui lui sont étrangers) comme point de départ de notre cheminement vers une réponse à la question de savoir de quelle science la psychanalyse est le nom. Mais ce point de départ s’avère peu fiable. Car d’une part, ces caractères négatifs ne sont finalement que des masques du caractère positif de l’idéal (scientifique) freudien, c’est-à-dire, comme le dira Lacan, de son scientisme [6] (selon lequel il n’y a pas d’autre source de connaissance du monde que le traitement intellectuel d’observations soigneusement vérifiées, soit ce qu’on appelle la recherche) ; et d’autre part, comme l’a vu, la connaissance issue de la révélation, de l’intuition ou de la divination que Freud rejette — la Weltanschauung donc — suit le traitement intellectuel — scientifique — comme son ombre.

Au lieu d’une réponse positive, nous ne trouvons donc qu’une réponse négative, une fois de plus, et cette fois-ci véritablement inquiétante, voire scandaleuse : la science dont la psychanalyse est le nom n’est pas la science de Freud, — puisque celle-ci est indissociable, à sa racine logique, de la Weltanschauung qui en est l’envers incontournable. Et aucune tentative de repousser constamment vers le futur l’unité de l’explication du monde ne pourra arracher cette racine commune.

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En ce qui concerne la question de savoir de quelle science la psychanalyse est le nom, il nous reste donc à partir de la manière dont ce symptôme s’articule chez Freud lui-même.

S’il souligne ainsi l’explication unitaire du monde, toujours différée, de la Weltanschauung scientifique, cela correspond aussi à sa conception selon laquelle la science n’a pas pour tâche de simplifier le monde — au sens d’une synthèse [7]. On ne peut s’empêcher d’entendre ici la conviction de Freud que la psychosynthèse ne constitue pas une nouvelle tâche pour le psychanalyste [8].

En toute logique, Freud déclare à Lou Andreas-Salomé : « Vous savez que je me préoccupe du fait isolé et que j’attends qu’en jaillisse de soi-même l’universel [9]. » En même temps, affirme ressentir peu lui-même le besoin de synthèse. Il souligne une expérience tirée du travail analytique, à savoir que la synthèse ne pose pas de difficultés lorsqu’on a d’abord l’analyse [10]. Mais même si celle-ci ne fait que suivre [11], Freud considère que la synthèse est moins satisfaisante que l’analyse [12]. Bien qu’elle doive, comme il le sait, être complète pour pouvoir convaincre [13], la synthèse est toujours composée de trop petits morceaux [14]. C’est pourquoi Freud préfère, lorsque c’est nécessaire, la synthèse la plus simple possible [15], et veut, lorsque c’est possible, renoncer complètement à l’attente d’une nouvelle synthèse [16] ou laisser d’emblée à d’autres le soin de synthétiser en un ensemble d’explications [17]. Ainsi, selon Freud, la synthèse n’est certainement pas l’affaire de l’analyste. Il l’envisage plutôt comme quelque chose qui présuppose que l’analysant vienne à sa rencontre [18].

Ces réserves à l’égard de la synthèse ne sont pas dues à une éventuelle aversion personnelle de Freud. Il s’agit d’autre chose : elles expriment le problème objectif de la synthèse qui accompagne la démarche psychanalytique, et ce tant du point de vue pratique que théorique.

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Le problème de la synthèse ainsi compris ne traverse pas seulement la correspondance de Freud avec Lou Andreas-Salomé ; la lecture de cette correspondance nous fait également prendre conscience de la manière dans toute l’œuvre de Freud est tissée de ce problème — du moins, et ce n’est pas un hasard, depuis l’échec de son projet de métapsychologie durant la Première Guerre mondiale.

Au moment où il commence à devenir clair que le projet d’un recueil de douze textes, visant à clarifier et à approfondir les hypothèses théoriques sur lesquelles on pourrait fonder un système psychanalytique [19], ne sera pas mené à bien, Freud parle à ce sujet de ses fragments [20]. Le fait que ceux-ci soient également trop petits ou trop peu nombreux pour être rassemblés en une synthèse est suggéré par les paroles suivantes adressées à Andreas-Salomé : « Comme vous le savez, dans mes travaux, j’ai sacrifié tout ce que je pouvais, l’unité, l’intégralité, le sentiment de satisfaction de la pensée, au seul point de vue de la certitude » — la certitude, pouvons-nous ajouter ici, de ne pas être allé trop loin dans le sens de la synthèse [21].

Freud justifie finalement le fait que sa métapsychologie reste effectivement non écrite par ces mots : « L’élaboration systématique d’une matière m’est impossible, la nature fragmentaire de mes expériences et le caractère sporadique de mon inspiration ne me le permettent pas [22]. » Soulignons une nouvelle fois qu’il ne conviendrait pas de prendre cela littéralement en sens d’une incapacité individuelle ; en fait, l’échec de son projet de métapsychologie a moins à voir avec la personne de Freud qu’avec l’objet de la psychanalyse en tant que tel, comme le développe également Jacques Lacan dans la conférence d’ouverture de son séminaire éponyme de 1965-66 [23].

Enfin, Freud évoque auprès de Andreas-Salomé son « Au-delà du principe de plaisir » comme étant la véritable suite du projet de métapsychologie [24] !  L’échec de la tentative de synthèse est donc suivi d’une nouvelle spéculation ! Quatre ans plus tard, on peut lire dans « Le moi et le ça » que cet écrit a plutôt le caractère d’une synthèse que d’une spéculation, comme l’était « Au-delà du principe de plaisir » [25]. Le fait que Freud — par rapport à l’objet de la psychanalyse — soit moins satisfait de la synthèse que de l’analyse s’exprime également dans les mots qu’il emploie sept ans plus tard pour annoncer à Andreas-Salomé qu’il a terminé « Malaise dans la civilisation » : à peine a-t-il écrit la dernière phrase que son écrit lui semble, comme il le fait remarquer, « […] avec raison, tout à fait superflu, à la différence de travaux antérieurs, derrière lesquels se trouvait toujours quelque poussée interne. […] Pendant ce travail, j’ai redécouvert les vérités les plus banales [26]. » Peut-on s’étonner, dans ce contexte, que seulement trois ans plus tard, une nouvelle spéculation, celle sur l’ « Homme Moïse », s’impose à Freud comme une solution ?

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Comme un fil rouge, l’œuvre de Freud met l’accent sur le fait que la psychanalyse est née du rejet de l’enseignement de Pierre Janet [27]. L’altération hystérique, nous dit Freud, ne repose pas, comme Janet l’a affirmé, sur une faiblesse innée de la capacité de synthèse psychique. Bien au contraire, Freud suggère que c’est précisément cette capacité de synthèse psychique, c’est-à-dire l’aspiration de l’organisation du moi à se lier et à s’unifier [28], qui constitue le problème, et ce de trois manières : d’une part, en tant que trait[29], en tant que tendance [30], voir en tant que contrainte [31] du moi à la synthèse elle-même ; d’autre part, sous la forme du moi névrotique endommagé dans son organisation, qui ne parvient plus à réaliser une synthèse correcte [32] ; et enfin, lorsqu’il souligne encore une fois dans son tout dernier travail que la synthèse des processus du moi ne va pas de soi [33], que la fonction synthétique du moi a donc ses conditions [34], — mais cette fois-ci en partant de l’hypothèse d’une déchirure fondamentale du moi [35]. On le voit : Freud situe la fonction synthétique du moi entre cette scission du moi et l’inhibition [36], les perturbations [37] ou l’échec [38] de la synthèse du moi.

Lacan critiquera le fait que les analystes soient revenus, après Freud, à une conception du moi comme fonction de synthèse uniquement psychologique, et ce malgré l’insistance sans équivoque de Freud sur le fait que le moi ne peut être saisi qu’à un niveau métapsychologique [39]. Lacan note à ce propos : « Sans doute le moi se situe-t-il au point de synthèse assez pauvre auquel le sujet est réduit quand il se présente lui-même, mais il est aussi autre chose, il se trouve aussi ailleurs, il vient d’ailleurs, et précisément, du point de l’au-delà du principe du plaisir […] [40]. » Plus que Freud, Lacan souligne que la synthèse échoue [41], — et ceci non seulement en ce qui concerne le rapport à l’objet libidinal [42], mais en même temps en ce qui concerne la découverte freudienne ou, dit un peu autrement : en ce qui concerne la question de l’objet de la psychanalyse : « Freud, à mesure du progrès de sa synthèse, est toujours forcé de restaurer, restituer ce point extérieur, excentrique [43] », dit Lacan. En ce qui concerne le sujet de la psychanalyse, Lacan souligne que sa position ne peut être séparée de la position de la science au sens moderne. Partant de là, il définit la position du sujet strictement selon la Ichspaltung freudienne comme : la position d’un sujet saisi dans la division constituante entre savoir et vérité.

La question de l’objet de la psychanalyse se pose entre les deux.

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Il n’en est pas allé autrement pour Freud. Entre savoir et vérité, la question de l’objet de la psychanalyse s’est donc posée pour lui aussi. Écoutons Freud lui-même :

Soit il qualifie son « Malaise dans la civilisation », comme nous l’avons déjà entendu, de superflu, ne trouve aucune urgence à ce travail et pense n’avoir redécouvert que les vérités les plus banales en l’écrivant [44].

Soit il répond — et ce dans un seul et même souffle — à la tentative d’Andreas-Salomé d’analyser sa production, en écrivant à propos de sa propre démarche en général : « Je ne ressentais que l’objet, du sujet je ne remarquais rien [45] ».

Dans ce double contexte, si nous n’avons pas trouvé de réponse à la question introductive, nous avons déjà quelque peu reformulé la question à partir du rapport entre synthèse et spéculation dans l’œuvre freudienne : la psychanalyse serait alors, selon les mots de Lacan [46], le nom de cette science qui renonce à ce qu’à toute vérité réponde son savoir.

Frank Grohmann, 1 mai 2024


[1] Exposé à la VIIème Biennale Internationale de la psychanalyse à partir des travaux de René Lew, au titre « De quelle science la psychanalyse est-elle le nom ? », Arles, 18-20 mai 2024.

[2] IZP-Korrespondenzblatt 1935/21. Cité ici d’après J. Reichmayr, »›Wir leben schlechten Zeiten entgegen‹ (Freud, 1930)«, Spurensuche in der Geschichte der Psychoanalyse, Fischer, Frankfurt am Main, (1994 [1990]). Voir aussi : A. Peglau, Unpolitische Wissenschaft? Wilhelm Reich und die Psychoanalyse im Nationalsozialismus, Psychosozial-Verlag, Gießen, 2013, p. 271.

[3] M. Schröter, Auf eigenem Weg. Geschichte der Psychoanalyse in Deutschland bis 1945, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 2023, p. 486.

[4] Et avec Freud, une fois de plus aussi nous. Voir : F. Grohmann, « Le Junktim comme symptôme ». Exposé à la VIème Biennale Internationale de la psychanalyse à partir des travaux de René Lew, au titre « De la praxis de la théorie à la pratique de la psychanalyse — et inversement », Marseille, 4-6 juin 2022.

[5] S. Freud, « Sur une Weltanschauung », Nouvelles conférences d’introduction a la psychanalyse, 1933, Gallimard, Paris, 1984, p. 212. Traduction modifiée.

[6] J. Lacan, « La science et la vérité », Écrits, Seuil, Paris, 1966, p. 857.

[7] Freud á Andreas-Salomé, 31.1.1915. L. Andreas-Salomé, Correspondance avec Sigmund Freud 1912-1936, Gallimard, Paris, 1970.

[8] S. Freud, « Les voies nouvelles de la thérapeutique psychanalytique », 1918, La technique psychanalytique, PUF, Paris, 1953, p. 133.

[9] Freud á Andreas-Salomé, 1.4.1915.

[10] Freud á Andreas-Salomé, 30.7.1915. « Je ressens rarement un tel besoin de synthèse » ; « que la synthèse ne présente aucune difficulté du moment que l’on est on possession de l’analyse. »

[11] S. Freud, « Analyse d’une phobie chez un petit garçon de 5 ans », 1909, Cinq psychanalyses, PUF, Paris, 1954, p. 187.

[12] S. Freud, « Sur la psychogenèse d’un cas d’homosexualité féminine », 1920, Névrose, psychose et perversion, PUF, Paris, 1973, p. 266.

[13] S. Freud, L’interprétation du rêve, 1900, PUF, Paris, 2010, p. 354.

[14] S. Freud, « Extrait de l’histoire d’une névrose infantile, Cinq psychanalyses, PUF, Paris, 1954, p. 378.

[15] S. Freud, « Quelques conséquences psychiques de la différence anatomique entre les sexes », 1925, La vie sexuelle, PUF, Paris, 1969, p. 125.

[16] S. Freud, Inhibition, symptôme et angoisse, 1926, PUF, Paris, 1968, p. 55.

[17] S. Freud, Totem et tabou, 1912-13, Payot, Paris, 1980, p. 180.

[18] « En règle générale, nous attendons, pour lui communiquer notre construction, nos explications, que le patient soit lui-même si prêt de les saisir qu’il ne lui reste plus qu’un pas à faire, celui de la synthèse décisive ». S. Freud, Abrégé de psychanalyse, 1939, PUF, Paris, 1949, p. 46.

[19] S. Freud, « Complément métapsychologique à la théorie du rêve », 1916/17, Métapsychologie, Gallimard, Paris, 1968, p. 125

[20] Freud á Andreas-Salomé, 7.10.1917.

[21] Freud á Andreas-Salomé, 7.10.1917. En effet, dans sa lettre à Andreas-Salomé, Freud recommande la lecture d’un livre de Georg Groddeck : « Ce sera pour vous d’un grand intérêt de discerner la tendance à l’exagération, à l’unification et a un certain mysticisme de l’auteur. » Après la description de sa propre approche citée plus haut, il poursuit ainsi : « Groddeck va plus loin et tombe sur des choses qui ont sans aucun doute le droit d’y être incluses. Son ˝Ça˝ est plus que notre Ics., mal délimité par lui, mais il y a la derrière quelque chose d’authentique. Ce qui est séduisant dans la psychologie du moi d’Adler se retrouve un peu ici. »

[22] Freud á Andreas-Salomé, 2.4.1919.

[23] J. Lacan, « La science et la vérité », op. cit., p. 863.

[24] Ibid.

[25] S. Freud, « Le moi et le ça », 1923, Essais de psychanalyse, Payot, Paris, 1981, p. 221.

[26] Freud á Andreas-Salomé, 28.7.1929.

[27] Voir « Les psychonévroses de défense », 1894, Névrose, psychose et perversion, PUF, Paris, 1973, p. 2 ; « Über Psychoanalyse », GW VIII, p. 18 et 23 ; « Le trouble psychogène de la vision dans la conception psychanalytique », 1910, Névrose, psychose et perversion, PUF, Paris, 1973, p. 169 ; « Petit abrégé de psychanalyse », 1924, Résultats, idées, problèmes, II, 1921-1938, PUF, Paris, 1985, p. 103.

[28] S. Freud, Inhibition, symptôme et angoisse, 1926, PUF, Paris, 1968, p. 14.

[29] S. Freud, Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse, 1933, Gallimard, Paris, 1984, p. 105.

[30] S. Freud, Inhibition, symptôme et angoisse, 1926, PUF, Paris, 1968, p. 33 et 39.

[31] Ibid., p. 14.

[32] S. Freud, Abrégé de psychanalyse, 1939, PUF, Paris, 1949, p. 50.

[33] S. Freud, « Le clivage du moi dans le processus de défense », 1938, Résultats, idées, problèmes, II, 1921-1938, PUF, Paris, 1985, p. 284.

[34] Ibid.

[35] Ibid.

[36] S. Freud, La question de l’analyse profane, 1926, Gallimard, Paris, 1985, p. 60.

[37] Ibid., p. 59.

[38] S. Freud, « Dostoïevski et le parricide », 1928, Résultats, idées, problèmes, II, 1921-1938, PUF, Paris, 1985, p. 164.

[39] J. Lacan, Le Séminaire, Livre I, Les écrits techniques de Freud, Seuil, Paris, 1975, p. 188. Voir aussi :  J. Lacan, Le Séminaire, Livre II, Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, Seuil, Paris, 1978, p. 244 : « Le retour au moi comme centre et commune mesure n’est pas du tout impliqué dans le discours de Freud. Il y est même contraire […]. »

[40] J. Lacan, Le Séminaire, Livre II, op. cit., p. 244. Souligné par moi.

[41] J. Lacan, Le Séminaire, Livre I, op. cit., p. 190.

[42] Ibid.

[43] J. Lacan, Le Séminaire, Livre II, op. cit., p. 143. Souligné par moi.

[44] Freud á Andreas-Salomé, 28.7.1929.

[45] Ibid.

[46] J. Lacan, « La science et la vérité », op. cit., p. 868.

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