L’analyse du caractère fétiche de la marchandise et les rapports signifiants : le problème de l’égalité toto coelo (II)

III.

Maintenant que sont posés d’une part le caractère fétiche de l’objet en tant que tel du désir humain, mis en évidence par Jacques Lacan, et d’autre part le caractère fétiche des produits du travail produits comme marchandises, analysé par Karl Marx, nous pouvons poser la question de la « communauté de sens » postulée par Lacan entre les deux.

Essayons cependant tout d’abord de résumer.

Le caractère fétiche des produits du travail produits comme marchandises

Selon Karl Marx, dès qu’un produit du travail, quel qu’il soit, est fabriqué en tant que marchandise, il se transforme en une chose sensible suprasensible qui a certes les deux pieds sur terre, mais qui en même temps se met sur la tête,  face à toutes les autres marchandises et se comporte de manière étrange et excentrique, « qui nous surprennent plus encore que si, sans rien demander à personne, elle se mettait soudain à danser  » [1].

Au sujet de ce caractère énigmatique du produit du travail dès qu’il prend la forme d’une marchandise, ou de ce caractère mystique de la marchandise, Marx suppose qu’il provient de cette forme même [2] — à laquelle nous devons alors, si nous suivons cette hypothèse, attribuer quelque chose de mystérieux.

Pour Marx, le caractère mystérieux de la forme marchandise réside précisément dans le fait qu’elle renvoie aux êtres humains l’image des caractères sociaux de leur propre travail comme des caractères objectifs des produits du travail eux-mêmes. C’est pourquoi le rapport social des producteurs au travail global apparaît aux humains comme un rapport social existant en dehors d’eux, entre des objets.

Cette confusion — c’est-à-dire entre les caractères sociaux et les caractères objectifs et entre le rapport social des producteurs et le rapport social des objets — est en même temps une transformation, celle des produits du travail en tant que marchandises en choses sensibles suprasensibles,  des choses sociales : dans le monde des marchandises, les produits de la main humaine semblent être des « figures autonomes douées d’une vie propre, en relation entre elles et avec les hommes » [3].

Telle est l’analogie que Marx trouve pour cette « forme fantasmagorique d’un rapport entre choses » : « J’appelle cela le fétichisme, fétichisme qui adhère aux produits du travail dès lors qu’ils sont produits comme marchandises, et qui, partant, est inséparable de la production marchande » [4].

La correspondance à laquelle se heurte Marx nomme certes, mais ne résout pas le mystère réel, à savoir : de quelle manière le caractère énigmatique du produit du travail, dès qu’il prend la forme d’une marchandise, jaillit de cette forme fantomatique elle-même, qui est d’un seul coup confusion et transformation.

Cette solution a toutefois déjà été exposée par Marx jusque-là [5]. Son analyse précédente a en effet montré que la confusion n’est pas sans présupposés, ou en d’autres termes, que la forme fantomatique est tout sauf tombée du ciel. Ce que Marx appelle désormais le caractère fétiche du monde de la marchandise provient lui-même du caractère social propre du travail qui produit des marchandises.

Ce dernier n’est pas un mystère pour Marx : le caractère social propre du travail va de pair avec la division du produit du travail en chose utile et chose de valeur, qui entraîne à son tour le double caractère social des travaux privés, mais qui, en fin de compte, se résume au fait que tout travail privé utile particulier est interchangeable avec tout autre travail privé utile, c’est-à-dire qu’il lui est équivalent.

En ce sens, les travaux privés — en tant que choses-valeur — ne peuvent être équivalents que dans la mesure où l’on fait abstraction de leur inégalité réelle et où ils sont en même temps réduits au caractère commun du travail abstrait : en posant comme égaux leurs divers produits à titre de valeurs dans l’échange, les hommes posent leurs travaux différents comme égaux à titre de travail humain.

Mais comme la valeur ne porte pas écrit sur le front ce qu’elle est, et qu’elle transforme tout produit du travail en hiéroglyphe social, c’est précisément sur elle que l’apparence objective des caractères sociaux du travail est gravée dans la pierre.

Tel est donc le résultat de l’analyse de Marx : ce qui apparaît comme confusion et transformation est en fait abstraction et réduction. Une forme tout à fait délirante dissimule objectivement un caractère propre. Le caractère mystérieux de la forme de la marchandise se dissout dans une forme de choses.

En ce sens, la forme marchandise ne tombe pas du ciel, mais elle est bien de ce monde ; en revanche, sa forme de choses de mise en équivalence et d’équivalence est valable aussi loin que le ciel puisse s’étendre. Et pourtant, le caractère énigmatique du produit du travail, dès qu’il prend la forme d’une marchandise, n’est pas un génie mondain sortant de la bouteille et y retournant de lui-même une fois son secret dévoilé ; et la forme fantomatique de la marchandise n’est pas une bouteille terrestre que l’on pourrait refermer une fois le charme rompu. Pire encore, la réalité du monde de la marchandise, comme Karl Marx l’a appelée, est en fait sensible suprasensible : une fois que la forme de choses — réelle-abstraite — de l’égalité toto coelo est dans le monde, il n’y a plus de retour en arrière et cela ne s’arrête plus.

Le caractère fétiche de l’objet en tant que tel du désir humain

Ce que Jacques Lacan appelle, en s’appuyant sur la formulation marxienne, le caractère fétiche de l’objet en tant que tel du désir humain, s’attaque au rapport du sujet — non pas justement aux objets, mais — aux signifiants de la demande.

Toute la dialectique du désir tourne donc autour de cet objet du désir dans le fantasme : autour de cet autre qui est l’objet du désir, par quoi un autre prend la place de celui dont le sujet est symboliquement privé.

C’est pourquoi Lacan appelle aussi l’objet du désir humain qu’il qualifie de petit a un leurre de l’être : c’est cet objet qui entretient le rapport du sujet à ce qu’il n’est pas, en tant qu’il n’est pas le phallus.

Le sujet n’est donc pas à la place où il désire ; et ce dont il s’agit dans l’objet du désir est donc profondément énigmatique, parce qu’il est, au plus profond de lui-même, un rapport au caché, au dissimulé.

La relation d’objet lacanienne est donc au fond la relation de l’objet avec cet élément caché. Cet élément caché devient le support vivant du sujet précisément dans la mesure où il ne peut pas être subjectivé en tant que tel, en assumant une fonction de signifiant.

C’est pourquoi Lacan peut dire que le désir n’a pas d’autre objet que le signifiant de la reconnaissance du désir.

Et c’est précisément pour cette raison que le signifiant phallus joue un rôle essentiel dans la dialectique du désir humain : il est le signifiant du désir du désir, et il signifie le désir du désir de l’Autre. En ce sens — du phallus — le désir n’a pas d’autre objet que le signifiant de sa reconnaissance, et l’objet du désir est le signifiant du désir du désir.

Or, cette dialectique du désir témoigne aussi du fait que ce rapport au caché, à l’occulté, au plus profond de l’objet du désir, peut parfois quand même, et apparemment de manière tout à fait non voilée, venir à la surface et se laisser voir. Lacan appelle cela « le rapport le plus épais, le plus opaque, qui puisse nous être présenté de l’homme avec l’objet de son désir » [6]. Par cette formulation, il souligne précisément le caractère de représentation de cette relation, « dans laquelle culmine de la façon la plus évidente le caractère fétiche, qui est celui de l’objet comme tel du désir humain » [7].

Dès lors, la question du fétiche se pose pour Lacan comme l’une des dimensions propres du monde humain : dans la mesure où le fétiche « est toujours plus ou moins implicite dans tout » ce qui fait communément les objets des échanges interhumains, tout en étant « masqué » par le caractère régulier ou régularisé de ces échanges. [8] En tant que chose qui cache, le fétiche entre, selon Lacan, dans la dialectique du désir humain. Rien, souligne Lacan, qui ne soit plus désigné pour la fonction de signifiant du désir de l’Autre.

C’est donc dans ce contexte, qui relie le fétiche à l’objet du désir par le biais du phallus, mais qui permet en même temps de distinguer le signifiant du désir du désir (objet du désir), le signifiant du désir du désir (phallus) et le signifiant du désir de l’Autre (fétiche), que Lacan parle du caractère fétiche de l’objet en tant que tel du désir humain.

Une communauté de sens du mot « caractère fétiche » chez Marx et Lacan ?

(1) Comment faut-il comprendre que Lacan pense que le premier pas de Marx dans l’analyse du caractère fétiche de la marchandise consisterait à aborder le problème au niveau même du signifiant en tant que tel ?

Pour pouvoir répondre à cette question, nous devons d’abord comprendre dans quel sens ce niveau du signifiant est fondamental pour la lecture, l’interprétation et la reformulation de la psychanalyse freudienne par Lacan. C’est-à-dire que pour Lacan, le signifiant n’est rien de moins que le seul élément dont l’analyse nous donne la certitude. [9]

Ce qui caractérise ce signifiant, c’est qu’il ne saurait se représenter à lui-même [10], en d’autres termes, qu’il se définit, « prend sa valeur et son sens », de son rapport à un autre signifiant [11]. Aussi certain que soit le signifiant, selon Lacan, il s’agit néanmoins de quelque chose d’opaque [12]. Ce qui le caractérise, voire le fonde, c’est le fait que tous les autres signifiants sont différents de lui [13]. Le signifiant se définit donc dans un système d’oppositions significatives [14], c’est pourquoi c’est la concaténation des signifiants qui doit être considéré comme l’essence même de ces signifiants [15]

Telle est l’esquisse de ce que Lacan appellera la logique du signifiant [16].

Cette logique du signifiant est fondamentale aussi et surtout parce qu’elle est décisive pour savoir dans quel sens il y a du sujet dans la psychanalyse lacanienne. Il est question d’un rapport du sujet au signifiant, dans la mesure où le sujet ne peut pas se désigner dans ce rapport, ne peut pas s’y nommer, comme sujet [17]. Le sujet est donc introduit, fondé uniquement comme effet de signifiant [18]. En d’autres termes, le sujet n’existera que partant du signifiant qui lui est antérieur, et qui est constituant par rapport à lui [19]. Le sujet, dans la relation au signifiant, n’est donc pas un préalable, mais une anticipation [20], — et dans le même souffle, pour ainsi dire, il est là, quant au signifiant suivant, qui succède au premier, étouffé, effacé, aussitôt en même temps qu’apparu [21]. Le sujet n’est donc effectivement plus que ce qui peut être représenté par un signifiant pour un autre signifiant [22]. Dit un peu autrement : « S’il est une formule […], c’est bien celle qui enracine la détermination du sujet en ceci qu’un signifiant le représente pour un autre signifiant » [23].

Partant de la logique du signifiant de Lacan, le premier pas de Marx dans son analyse du caractère fétiche de la marchandise consisterait donc à aborder le problème « au niveau même du signifiant en tant que tel », — parce que Marx a d’emblée affaire, dans son analyse, à quelque chose qui ne peut se représenter lui-même, c’est-à-dire à quelque chose qui se définit par sa relation à un autre ; qui se définit donc dans un système d’opposition signifiante ; et dont l’essence n’est donc rien d’autre que l’enchaînement.

(2) Comment comprendre alors que Lacan dise que les rapports de valeurs sont d’abord donnés comme rapports signifiants ?

En commençant par le séminaire de 1962-63 sur l’angoisse, les séminaires de Lacan sont traversés par sa formule ou le schéma de ce qui est pour lui la définition minimale des rapports signifiants [24]. Même si leur sens est le même, il existe des versions légèrement différentes de cette formule : le signifiant représente le sujet dans son rapport à un autre signifiant [25] ; le signifiant représente le sujet pour un autre signifiant [26] ; ou, de manière plus pointue, le signifiant ne représente le sujet que pour un autre signifiant [27].

Lacan oppose ainsi cette détermination la plus simple à l’analyse de la « forme-valeur simple », dans laquelle se trouve, selon Marx, le « secret de toute forme-valeur [28] ». Nous avons vu comment Marx élucide ce mystère, à savoir en ramenant l´ « objectivité fantomatique [29] » des valeurs marchandes à une « substance sociale, qui leur est commune [30] » (aux marchandises), le travail abstrait. De même que les rapports signifiants de la définition minimale de Lacan doivent d’abord être déployés, de même l’analyse de la forme-valeur simple part déjà de deux pôles de l’expression de valeur — forme-valeur relative et forme-équivalent [31] — et présuppose déjà les distinctions nécessaires entre valeur-chose, être-valeur et grandeur de la valeur. [32]

Dans ce contexte, il semble à Lacan que les rapports de valeurs sont d’abord donnés comme des rapports signifiants, dans la mesure où Marx montre à la fois que la valeur de la marchandise ne peut être exprimée que relativement, c’est-à-dire dans une autre marchandise, et qu’il appelle valeur ce qui est commun dans le rapport d’échange entre deux marchandises — comme représenté par un signifiant pour un autre signifiant, comprend Lacan —, mais qui en même temps ne peut être saisi.

(3) Que faut-il penser maintenant lorsque Lacan parle d’une communauté de sens entre son propre usage du mot « caractère fétiche » et celui de Marx ? [33]

D’une part, n’oublions pas que Marx, avant de parler du caractère fétiche, a déjà pu démystifier ce caractère fétiche. Le caractère énigmatique de cette chose sensible suprasensible qu’est le produit du travail, dès qu’elle prend la forme d’une marchandise, s’est laissé résoudre et historiciser en une forme de choses par l’analyse des rapports de valeur qui s’affirment dans cette forme de marchandise, dans la mesure où cette forme est propre au mode de production capitaliste [34] : le caractère fétiche du monde des marchandises provient du caractère social propre du travail qui produit des marchandises.

Il reste à se demander : l’analyse du « caractère fétiche » (Marx) des produits du travail fabriqués en tant que marchandises est-elle déjà en mesure de toucher à la forme-valeur dont elle est issue ?

Rappelons d’autre part que Lacan veut quasiment éterniser le fétiche comme l’une des dimensions propres du monde humain [35], avant même de montrer en quel sens ce fétiche est toujours plus ou moins implicite en tout, à savoir dans la mesure où cet objet énigmatique du désir que Lacan traque entretient au plus profond de lui-même un rapport au caché, au dissimulé. Le caractère fétiche, voilé sous la surface, de l’objet en tant que tel du désir humain n’a que son point culminant évident dans le caractère de représentation non voilé du rapport au fétiche.

C’est pourquoi il faut se demander ici si l’analyse du rapport au fétiche sera jamais en mesure de toucher au « caractère fétiche » (Lacan) sous-jacent.

Parler d’une communauté de sens dans les deux cas pourrait alors signifier, vu sous cet angle, que les caractères fétiches en question, une fois effectivement dépouillés de toutes les apparences qui leur sont attachées, conservent néanmoins leurs propres formes — qu’elles veulent en même temps rendre inaccessibles à l’analyse et inattaquables à toute critique.

Frank Grohmann, 27 novembre 2022

Cette deuxième partie du troisième commentaire sur les références lacaniennes à Karl Marx s’inscrit dans la lignée des deux précédents : « Entre un habit et 10 aunes de toile. Le problème de l’équivalence » (mars 2022) et « Contre une métaphysique de l’économie politique. Le problème de la proportionnalité » (mai 2022).

Voir la première partie:

https://grundrissedotblog.wordpress.com/2022/11/29/lanalyse-du-caractere-fetiche-de-la-marchandise-et-les-rapports-signifiants-le-probleme-de-legalite-toto-coelo-i/

Voir aussi :

https://grundrissedotblog.wordpress.com/2022/03/13/entre-un-habit-et-10-aunes-de-toile-le-probleme-de-lequivalent/

https://grundrissedotblog.wordpress.com/2022/05/15/contre-une-metaphysique-de-leconomie-politique-le-probleme-de-la-proportionnalite/


[1] Marx, K. (1867), Le Capital, Livre I, puf, 1993, p. 81. Souligné F.G.

[2] Donc de la forme matérielle de l’objectivité de la valeur identique des produits du travail (pour l’identité des travaux humains) ; de la forme de grandeur de la valeur des produits du travail (pour la mesure de la dépense de la force de travail humaine par sa durée) ; de la forme d’un rapport social entre les produits du travail (pour les rapports des producteurs).

[3] Marx, K. (1867), Le Capital, Livre I , op. cit., p. 83. Souligné F.G.

[4] Ibid.

[5] Et plus précisément dans les premiers chapitres sur les deux facteurs de la marchandise : la valeur d’usage et la valeur, sur le double caractère du travail représenté dans les marchandises et sur la forme-valeur ou la valeur d’échange.

[6] Jacques Lacan, Le séminaire, Livre VI, Le désir et son interprétation, 1958-1959, Éditions de La Martinière, Paris, 2013, p. 370.

[7] Ibid., p. 371.

[8] Ibid., pp. 563.

[9] Le séminaire de Jacques Lacan, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, 1968-1969, Éditions du Seuil, p. 310. Lacan va jusqu’à dire : « Si l’inconscient a un sens, ce sens a toutes les caractéristiques de la fonction de la chaîne signifiante ». Jacques Lacan, Le séminaire, Livre VI, Le désir et son interprétation, 1958-1959, op. cit., p. 466.

[10] Le séminaire de Jacques Lacan, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, 1968-1969, op. cit., p. 20.

[11] Jacques Lacan, Le séminaire, Livre VI, Le désir et son interprétation, 1958-1959, op. cit., p. 22.

[12] Le séminaire de Jacques Lacan, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, 1968-1969, op. cit., p. 20.

[13] « Sa différence réside dans les autres ». Ibid., p. 180.

[14] Jacques Lacan, Le séminaire, Livre VI, Le désir et son interprétation, 1958-1959, op. cit., p. 22.

[15] Le séminaire de Jacques Lacan, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, 1968-1969, op. cit.,  p. 252.

[16] Ibid., p. 209.

[17] Jacques Lacan, Le séminaire, Livre VI, Le désir et son interprétation, 1958-1959, op. cit., p. 435.

[18] Le séminaire de Jacques Lacan, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, 1968-1969, op. cit., p. 248.

[19] Le séminaire de Jacques Lacan, Livre X, L’angoisse, 1962-1963, Éditions du Seuil, Paris, 2004, p. 189.

[20] Le séminaire de Jacques Lacan, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, 1968-1969, op. cit., p. 90.

[21] Ibid., p. 21.

[22] Ibid.

[23] Ibid., p. 49.

[24] C’est-à-dire, notez bien : pas une définition du sujet.

[25] Ibid., p. 56.

[26] Ibid., p. 180.

[27] Ibid., p. 57.

[28] Marx, K. (1867), Le Capital, Livre I , op. cit.,p. 55.

[29] Ibid., p. 43.

[30] Ibid.

[31] Un rapport tout sauf simple, puisque Marx voit dans ces deux pôles à la fois des moments qui font partie l’un à l’autre et se conditionnent mutuellement, indissociables, et des extrêmes opposés qui s’excluent.

[32] Voir « Entre 1 habit et 10 aunes de toile. Le problème de l’équivalent ». https://grundrissedotblog.wordpress.com/2022/03/13/entre-un-habit-et-10-aunes-de-toile-le-probleme-de-lequivalent/

[33] Lacan dit : « utilisation du mot fétiche », bien qu’il soit le seul à parler de « fétiche », Marx n’en parle à aucun moment, mais soit de « fétichisme », soit, comme Lacan en fin de compte, de « caractère fétiche ».

[34] C’est ce que dit Marx dans la première phrase du premier tome du Capital.

[35] Nous nous pencherons une autre fois sur un mouvement contraire non négligeable chez Lacan, concernant précisément le positionnement historique de la psychanalyse en tant que discipline.

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